On avait beau s’y préparer, savoir qu’il allait un jour s’en aller, l’épreuve n’en reste pas moins douloureuse. Cette nuit, Claude Caron, président d’honneur de l’ASTT Sainte-Catherine, nous a quittés, emporté par une longue maladie contre laquelle il s’est battu.
L’ensemble du club adresse ses sincères condoléances à Françoise, sa femme dévouée, à Fred Caron, son fils, ancien joueur de l’ASTT, à Dominique, Christine, aux proches, amis et membres de la famille de Claude, ses petits-enfants.
Je n’ai pas l’habitude de raconter ma vie mais il faut que je vous explique l’homme qu’était Claude Caron. J’ai débuté tardivement le tennis de table à Sainte-Catherine, au détour de l’été 1994. (D’ailleurs ça se voit à mon niveau de jeu). J’étais au collège, j’ai suivi Nicolas Boez après avoir joué tout l’été. Et puis j’ai rencontré Claude Caron. J’étais impressionné. J’avais l’impression de découvrir un patriarche qui vibrait à chaque fois qu’on parlait de l’ASTT. Fort en gueule, caractère trempé. Son oeil brillait quand on parlait du club.
Tout le monde connaissait Claude Caron, il était une figure à Sainte-Catherine. Ancien de La Poste, fanatique du RC Lens, amoureux des bonnes bouffes, c’est même lui, figurez-vous, qui nous a fait apprécier et découvrir la Queue de Charrue. Une bière qui porte désormais le nom de la buvette, orne certains maillots, et vaut à notre équipe de la buvette de s’appeler la Team QDC.
Il y a encore quelques années, on fêtait systématiquement le Beaujolais nouveau chez Claude, où on était reçus comme des rois. Combien de fois a-t-on fini les matchs du dimanche chez lui, à refaire les matchs, à parler du club, avec Françoise aux fourneaux affairée autour d’une poule au riz, d’un couscous, d’une choucroute…
Il ne le disait pas, Claude, mais je suis intimement persuadé qu’il était le plus heureux des hommes dans ces moments-là. Car la jeunesse de Sainte-Catherine, et l’ASTT en général, c’était sa vie. Le dimanche, il attendait nos résultats comme on attend le père Noël. Il a reçu de nombreuses médailles en raison de son engagement sans faille pour le club. Il a réussi à faire signer de très bons joueurs au club uniquement sur son nom, parce que les gens se reconnaissaient en lui, dans ses valeurs.
Claude Caron était un homme qui savait recevoir, qui disait ce qu’il pensait, sans être toujours forcément diplomate, mais c’est aussi pour ça qu’on l’aimait. Il y a tellement à dire sur Claude, l’homme qu’il était. Nous y reviendrons prochainement.
Les obsèques de Claude devraient avoir lieu lundi, on vous confirmera cela au plus vite.
L’entraînement est toutefois maintenu, et permettra d’en discuter, de se souvenir… La carbonade sera reportée.
Adieu Claude. On t’aimait tant.
Combien d’entre nous on déjà menti à leur femme ou à leurs parents disant que les matchs duraient plus longtemps que prévu juste pour avoir le temps d’aller boire un coup chez Claude. Moi j’ai même déjà appelé mon club de foot pour leur dire que je m’étais blessé au ping le matin pour pouvoir rester manger chez Claude et Françoise l’après midi.
Combien d’entre nous ont déjà menti à leur femme ou leurs parents disant que les matchs duraient plus longtemps que prévu juste pour avoir le temps d’aller boire un verre chez Claude le dimanche midi. J’ai même déjà appelé mon club de foot disant que je m’étais blessé au ping le matin juste pour ne pas aller jouer et rester manger chez Claude et Françoise l’après midi.
Les derniers arrivés au club ne le connaissaient peut-être pas, mais ils en ont certainement entendu parler. Il était celui qui avait créé le club (avec Jean Prévost et Patrick Démarest) en 1980. Son petit club a bien grandit, et à contre cœur, à cause de sa maladie, il a dû arrêter de s’en occuper. Mais, comme le dit Sam, il tenait à être informé de tout…c’était son bébé. C’est lui qui a insisté pour que je reprenne la présidence en 2010, quand Monique a voulu céder sa place. A l’époque, j’étais pas trop chaud, mais aujourd’hui, je me dis qu’il a bien fait d’insister et je suis fier de poursuivre ce qu’il a créé car je vois que les valeurs qu’il avait, sont ancrées dans les têtes des joueurs qu’il a bien connu. C’est aussi grâce à ça que l’ASTT est et restera(je l’espère pour longtemps) une FAMILLE.
Bon vent Claude ne t’inquiètes pas la relève est assurée.
Toutes nos pensées vont à Françoise et à leurs enfants. C’est mon beau-frère Alain Cayet qui m’a conseillé de rencontrer Claude pour du TT en 1986.
Claude a œuvré sans compter pour l’ASTT, la famille ASTT. Repas, soirées beaujolais et réveillons de fin d’année venaient animer nos phases de championnats, sans oublier les bons moments de convivialité sportive, au 57 rue des quatre maisons.
Toutes nos condoléances à la famille de Claude.
Le club d’ARRAS TT présente ces sincére condoléances à toute sa famille et au club de saint de catherine.
Toutes mes condoléances aux amis de Ste Catherine ! Bon courage les gars …