La famille ASTT Sainte-Catherine

Vous l’avez forcément croisée à un moment donné à la salle Marcel-Lagache. Claudine Cronfalt, la maman du jeune espoir Pierre, 11 ans, est de plus en plus engagée dans la vie de l’ASTT Sainte-Catherine. Elle tient régulièrement la buvette et surtout accompagne les jeunes lors des compétitions. Rencontre avec une femme qui pense d’abord aux autres avant de penser à elle. C’est le portrait du mois de février.

Claudine est installée à Sainte-Catherine il y 6 ans maintenant. A 48 ans, elle est psychologue scolaire en RASED sur la circonscription de Liévin et tourne sur plusieurs établissements comme les écoles Condorcet, Jaurès, Petit-Bois, Paul-Bert, ou encore à Givenchy-en-Gohelle ou Ablain-Saint-Nazaire.

Son temps libre, Claudine le consacre au bricolage, et à la lecture, « surtout des romans policiers comme Millenium, Fred Vargas… » Mais ce qu’on sait moins, c’est qu’à une époque, Claudine était une vraie globe-trotteuse ! « J’étais célibataire sans enfant à une époque, avant d’avoir Pierre, alors on voyageait avec des amis célibataires, se souvient-elle. On partait à l’aventure. Sac à dos, après on se débrouillait sur place« . Elle est ainsi allée au Burkina-Faso, au Pérou, en Indonésie, au Sri Lanka, à Madagascar, en Irlande, à La Réunion. Et elle a fait pas mal de plongée sous-marine.

Mais la principale passion de Claudine Cronfalt, c’est les autres. « Chaque année, le 1er janvier, ma résolution c’est de penser à moi, de m’occuper de moi. Mais c’est pas mon truc. Finalement, je m’occupe des autres« . Une deuxième nature qui la pousse toujours à s’impliquer, discuter, aider.

Elle fait par exemple partie de l’association des enseignants et des amis de l’école à la FCPE, et occupe le poste de trésorière.

Et elle s’est naturellement impliquée de plus en plus à l’ASTT Sainte-Catherine, suivant Pierre dans ses déplacements : « Pierre est très bien au club. Mais cette année, je me sens un peu plus seule, il y a moins de joueurs qui nous accompagnent. Heureusement les parents suivent. Ils se débrouillent bien« . Elle confesse toutefois que son principal problème est qu’elle « n’y connait rien en tennis de table ».

Un investissement d’autant plus louable.